De-Linkedin-vers-l-entreprise-de-demainAujourd’hui, je vous partage le fruit d’une réflexion entamée lors du WEB2BIZ de juin.  Un ami blogueur y participait et m’a demandé pourquoi j’avais réorienté mon blogue presqu’exclusivement autour de Linkedin.  Il faut savoir que nous nous sommes connus virtuellement en échangeant sur l’amélioration continue, la gestion de projet et beaucoup d’autres sujets touchant à la performance d’entreprise.  La question était légitime.  Ma réponse a été courte à ce moment, mais elle mérite plus de détails.  Je vais vous expliquer comment j’utilise Linkedin pour entraîner les entreprises à s’outiller pour faire face aux défis de demain.

Le 2.0 n’est plus à la mode, vive les médias sociaux!

Lorsque je suis parti à mon compte en 2007, je venais de découvrir les possibilités de l’entreprise 2.0, un concept qui m’inspirait.  Mais au Québec, cela n’a pas levé ou si peu.  Puis les médias sociaux ont fait tourner les têtes et plusieurs ont cru – à tord – que cela s’y limitait.

On parle alors de web social et on demande haut et fort aux entreprises d’emboîter le pas.  On fait planer les risques de crises pour les faire bouger et on fait miroiter des opportunités de X ou Y.   La marée lève, préparez-vous!

Ce qu’il faut comprendre dans tout ça, c’est que les gens, que ce soit en interne ou en externe, s’adaptent de plus en plus aux technologies et leurs utilisations.  Mais cela ne signifie pas que c’est un mouvement uniforme et maîtrisé.  Le tout se fait de façon individuelle, par essais et erreurs.

L’entreprise étant une somme d’individus, imaginez ce que cela donne lorsque le tout n’est pas coordonné.  Ajoutez les clients, fournisseurs et autres parties prenantes externes.  On comprend rapidement que la notion d’entreprise devient une petite pellicule soumise à des pressions de part et d’autres.  Un équilibre fragile aujourd’hui.  Qu’en sera-t-il demain ?

Linkedin à la rescousse!

En faisant une analyse Pareto de mes revenus, après avoir délaissé mon offre de service en gestion de projet, j’ai réalisé que 80% de ceux-ci étaient reliés à Linkedin au cours des 3 dernières années.  En me penchant sur les possibilités de la plate-forme, j’ai réalisé que j’abordais plusieurs thématiques: collaboration via les groupes, communication en ligne, gestion du temps, réseautage virtuel, veille informationnelle, marketing, …

En me positionnant comme un spécialiste de Linkedin – après avoir refusé pendant plusieurs années de le faire – j’ai réalisé que je pouvais utiliser ce réseau social professionnel pour accompagner des clients allumés vers l’entreprise de demain.  Je les forme sur leurs besoins actuels (trouver des clients, trouver des candidats, bâtir la confiance, élargir son réseau, …) et je les éveille au passage sur ce qui s’en vient et comment ils peuvent s’y préparer.

Grâce au temps sauvé en prospection – parce que les clients me trouvent via le web ou mon réseau – je peux créer du matériel à valeur ajoutée et écrire ce blogue.

En résumé

Alors qu’en Europe, on commence à parler d’entreprise 3.0, au Québec plusieurs regardent encore le train passer.  Au cours des dernières années, j’ai entendu quasiment toujours les 2 mêmes questions :

  • Qu’est-ce que ça me rapporte maintenant ?
  • À qui faire confiance ?

J’en ai eu assez de faire miroiter un futur brillant en tentant de chercher des clients allumés qui pouvaient me faire confiance.

Puisqu’une majorité de clients venaient me voir naturellement pour savoir comment utiliser Linkedin, j’ai décidé d’utiliser ce réseau professionnel comme un moyen pour entraîner les entreprises à s’outiller aujourd’hui, question de faire face aux défis de demain.  Il paraît que ça s’appelle le développement organisationnel dans les grandes entreprises.

Crédit photo: © Mopic