Ce billet est une continuité des articles Paraboles managériales, le top 6 (1ère partie) et Paraboles managériales, le top 6 (2ème partie) parus sur le site de Dynêsens.  D’ailleurs, merci à @Gest_Borg et @alizerh de m’en avoir fait part sur Twitter.  Comme j’en connais une de plus, je me suis dit: pourquoi ne pas la rajouter ?  Je l’écris sur le même format que les premiers.  Voici La grenouille et le scorpion.

LA GRENOUILLE ET LE SCORPION – La nature innée des gens

Il était une fois une grenouille qui se promenait sur le bord d’une rivière.  Elle croise un scorpion qui semble attendre.  Elle engage le dialogue: que fais-tu ?

Le scorpion lui répond: je dois aller de l’autre côté de la rivière, mais je ne sais pas nager.  Est-ce que tu pourrais me transporter sur ton dos ?

La grenouille fait semblant de réfléchir et dit: tu es fou.  Tu vas me piquer et je vais mourir.

Le scorpion lui fait remarquer que si cela arrive réellement, comme elle le dit, les deux vont se noyer.  Il rajoute : je ne suis pas fou à ce point.

La grenouille acquiesce et laisse le scorpion monter sur son dos.  Elle s’élance dans l’eau et nage lentement jusqu’à l’autre rive.

En plein milieu de la rivière, elle sent une pointe dans son dos.  Elle s’écrie: mais qu’as-tu fait ?  Tu m’avais dit que tu ne le ferais pas.  Nous allons mourir tous les deux.

Le scorpion lui répond: j’ai simplement fait ce que font les scorpions.

Message:

Cette parabole illustre que les comportements de certaines créatures ne peuvent être contenus, peu importe comment elles sont traitées et peu importe les conséquences.  Cela est également vrai au niveau des humains, particulièrement dans les périodes de stress.  La nature innée peut reprendre le dessus et modifier nos comportements, même si nous nous sommes développés et avons améliorés nos aptitudes.

Par extension, cela signifie aussi que nous ne pouvons pas être le meilleur dans toutes les situations.  Il faut être en mesure de comprendre ce point, surtout lorsque le contexte change ou que la pression augmente.  Parfois, il faut passer le flambeau à une autre personne de l’équipe.  Ce n’est pas un échec.  C’est un continuum.

Petite note: cette parabole est utilisée dans le cadre de la méthodologie 4-D mise sur pied par Charles Pellerin (billet sur mon autre blogue).  Elle est également mentionnée sur Wikipedia.