La conférence de presse des 13 étonnés a eu lieu ce matin 22 novembre 2012. L’objectif de cette rencontre était « d’initier une démarche pouvant nous conduire à adopter un Plan numérique pour le Québec« . Au coeur de cette démarche, il y a un profond changement culturel et organisationnel, beaucoup plus qu’uniquement technologique. Le Context Shifting Worksheet (CSW) pourrait s’avérer un puissant allié pour collaborer ensemble et surtout passer à l’action.
C’est quoi le Context Shifting Worksheet ?
Voici un article plus récent sur ce blogue pour en comprendre le détail: Simplicité et force du Context Shifting Worksheet.
Selon moi, le problème est survenu à la première étape (définition de la situation / du problème). Le problème est resté cloisonné à l’aspect technologique, alors qu’il est de plus en plus social, global et irréversible.
En résumé
La mise sur pied d’un Plan numérique est avant tout un changement de contexte. Pour favoriser sa création, l’outil éprouvé Context Shifting Worksheet est selon moi à considérer pour éviter une communication qui ne mène nul part. Je ne suis pas un expert de cet outil, mais j’ai pu voir par le passé, à plus petite échelle, qu’il permet de passer à l’action.
J’imagine un fichier partagé via Google Drive ou peut-être un wiki, où les gens pourraient répondre aux questions du CSW et collaborer à la discussion.
Ça vous tente ?
@Mathieu, je suis d’accord avec ta proposition (co-création des solutions). Mais un espace de collaboration n’a-t-il pas été évoqué dans un des flux de communication des 13 ?
@Josée probablement que oui. Avec 13 voix (certains via leurs blogues respectifs) et 2 sites (Plannumeriquequebec.org et democratieouverte.org/planqc), j’avoue que je ne savais pas où insérer mon ajout. J’ai donc décidé de demander à mes lecteurs leur avis, question de mettre de la viande autour de l’os, pour ramener ensuite vers … on verra lorsque ce sera plus clair. À moins que tu ne puisses m’aiguiller tout de suite…
@Mathieu, je viens de le communiquer à mon réseau : « la démarche est maladroite et le message n’est pas clair. C’est dit. Maintenant, quand et où pouvons-nous participer à l’élaboration de propositions ? ».
Je soutiens ton pragmatisme et la démarche de changement qu’est le fameux plan ce serait aussi une démarche de consultation 2.0. Depuis ma participation aux divers « camps » de démocratie 2.0, j’ai découvert pas mal de sources d’information pour répondre à ta question. Le plus étonnant, ce sont les initiatives entreprises dans des pays africains, dont l’Ouganda. Le concept de démocratie ouverte s’est répandu et avec lui, le développement d’outils technologiques (surtout en code libre, pour faire tomber l’argument « budget serré »). Pour la démarche, il y a également de nombreuses variantes de l’approche que tu a mentionnée précédemment. Tu peux trouver pas mal de pistes en cherchant « citizen participation tool » sur Google. Quelque soit l’outil, ce sont les principes de participation qu’il faut respecter. En ce sens, les facteurs de succès de la méthode C.L.E.A.R. constituent un excellent guide :
Can do – Have the knowledge and resources to participate.
Like to – Have a sense of attachment that reinforces participation.
Enabled to – Are provided with the opportunity for participation.
Asked to – Are mobilised by official bodies and/or voluntary groups.
Responded to – See evidence that their views are being considered.
J
Merci Josée pour ce complément très pertinent!