La première fois que j’ai entendu l’expression « gestion des relations professionnelles », j’ai pensé à réseautage. Plus spécifiquement à la création et à l’entretien des relations par le réseautage, pour atteindre ses propres objectifs. Puis j’ai suivi la formation de Suzanne Girard, tel que mentionné dans Pourquoi la collaboration en 2014 ? Force est d’admettre que je m’étais trompé. Puisque j’avais promis un retour d’expérience, le voici. J’aborde la différence entre le réseautage et la gestion des relations professionnelles, mes attentes envers le programme, l’analyse – autant du contenu que de la forme – et mon appréciation globale.
Réseautage versus gestion des relations professionnelles
L’objectif du réseautage est de réseauter. Il vise l’atteinte de ses propres objectifs personnels/professionnels tout en participant au succès des autres.
L’objectif de la gestion des relations professionnelles est de collaborer. Elle vise essentiellement 3 choses selon Madame Girard:
- protéger la relation avec ses collègues de travail
- atteindre les objectifs de performance attendus
- permettre une collaboration efficace avec les autre
La différence peut sembler subtile pour certains, mais elle est devenue claire pour moi. Le réseautage met l’accent sur l’atteinte des objectifs individuels, alors que la gestion des relations professionnelles met l’accent sur l’atteinte d’un objectif commun.
Voilà donc où je me suis trompé. Même si les 2 concepts partagent certains éléments communs, ils ne sont pas synonymes. D’ailleurs, c’est pourquoi le titre du programme se complète par « dans un contexte de collaboration ».
Attentes par rapport à l’atelier
Le point de départ de mon intérêt pour cet atelier était des attentes assez précises:
- avoir un nouveau regard sur mes propres habiletés de collaboration
- déterminer si je suis trop impatient avec les autres membres de mes différentes initiatives
- voir comment je peux impliquer davantage les autres
J’ai compris lors de la première session que je coopérais plus que je collaborais. Madame Girard a d’ailleurs écrit récemment un article pour clarifier les choses.
Une forme intéressante
Le programme de formation est divisé en 3:
- un atelier de 4 heures (j’ai pu apprendre certaines choses qui m’ont permis de mieux comprendre ce qui ne fonctionne pas de mon côté dans des situations précises. J’ai mis 2 conseils en pratique qui ont eu un impact rapide)
- un coaching privé de 2 heures (j’ai pu aller plus en profondeur dans l’analyse d’un cas concret nécessitant la collaboration, ainsi que mon rôle)
- un atelier de 4 heures de codéveloppement dirigé (j’ai pu expérimenter cette formule et analyser en groupe 2 cas vécus par des participants)
Si je devais distribuer la valeur entre ces 3 composantes, personnellement ça ressemblerait à 28% – 40% – 32%. D’autres dans le groupe ont peut-être une distribution différente, mais cela me permet de dire que les 3 ont leur raison d’être. J’ai apprécié la confiance qui s’est installée graduellement entre nous.
Un contenu pertinent et bien ficelé
Le contenu du programme est riche et bien ficelé. Il se compose d’outils et d’études de cas anonymes qui nous permettent de mieux comprendre les concepts présentés. Rien ne semble laissé au hasard.
Ceux-ci sont présentés 1 à 1, puis intégrés dans un outil global appelé ARC. Il permet d’évaluer une situation passée et de comprendre à partir de quand la situation a dégénéré et pourquoi. Mais il peut aussi être utilisé pour préparer une situation à venir et ainsi éviter le pire.
Petit bémol: la livraison lors du premier atelier. J’aurais mis un peu plus de temps sur certains outils et moins sur les échanges. Mais ce ne sont que de simples ajustements et je suis sûr qu’ils seront apportés lors des prochaines sessions.
En résumé
En considérant ce que j’ai appris et ce que j’ai pu mettre rapidement en pratique, je suis catégorique: ce programme peut faire une différence pour votre carrière. Mes attentes ont été dépassées.
Mon coup de coeur a été sur les modes de communication. J’ai pu comprendre comment je réagis dans certaines situations, à la fois d’où je pars et où je me rends pour tenter de corriger le tir. J’ai pu voir ce qui me manquait dans d’autres. Cela m’a permis de décider (enfin!), de passer à l’action. Je dirais même que cela m’a permis de changer.
Si vous désirez mesurer vos habiletés à gérer vos relations professionnelles au travail, vous pouvez remplir ce questionnaire anonyme. Pour connaître les prochaines dates, vous pouvez consulter le formulaire d’inscription.
En toute transparence, je dois dire que je travaille avec Suzanne Girard pour faire connaître son programme Gestion des relations professionnelles dans un contexte de collaboration. Pour être en mesure de faire ce retour objectif, je m’étais donné 3 critères: un intérêt réel, un engagement réel – en payant la formation – et une sincérité irréprochable.
Il est souvent difficile pour moi de recommander le travail des autres – on verra plus tard pour une thérapie sur ça – mais dans ce cas précis, je n’ai aucun problème. Je recommande cette formation à toute personne qui doit collaborer et qui veut mettre toutes les chances de son côté pour réussir sa carrière. En lien avec ceci, je vous laisse sur une citation d’un des participants:
J’ai compris que la compétence ne suffit pas pour avancer dans une entreprise.
Très intéressant article Mathieu, de même que les articles que tu as mis en lien. J’ai tout lu! Je garde tout ça en référence, c’est le genre de formation qu’il me plairait beaucoup de suivre. J’ai particulièrement apprécié la distinction entre collaboration et coopération. J’aurais fait comme toi en entendant « gestion des relations professionnelles ». J’aurais pensé réseautage. Sauf qu’en faisant la distinction entre les deux, on dirait que ça éclaircit bien des choses. J’ai vu tout de suite où je réseautais et où je collaborais. L’objectif est totalement différent!
Merci Cindy. Oui, en utilisant la comparaison entre des concepts, cela devient plus facile de comprendre les différences.
Puisque nous sommes dans un contexte de consultation tous les 2, il devient important de passer en mode collaboration très rapidement pour apporter plus de valeur au client. D’ailleurs, ceux avec qui je n’ai pas été capable de le faire ont rarement donné suite. C’est révélateur.
Merci Mathieu pour le partage de ton excellent article ! Je m’inscrierai pour participer à d’autres formations de toi parce que j’apprécie l’information que tu partages avec nous ! Je trouve que tu expliques de façon très clair et ce qui me plaît le plus est l’énergie de collaboration qu’il y règne avec nous !
Merci Marie. C’est très gentil. Passe une belle journée.
Je viens de retrouver une réponse que j’avais faite à une connaissance et qui décrit un peu mon expérience. Comme quoi je suis conséquent!
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J’ai beaucoup aimé et je suis content d’avoir participé.
Ce que j’ai appris dans la première partie (plus traditionnelle), j’ai pu le mettre en pratique tout de suite. J’ai observé mes comportements dans une situation bien précise. Lors du coaching individuel, nous avons fait un retour sur ça et j’ai pu comprendre ce qui ne fonctionnait pas. J’ai donc modifié certaines choses, principalement le rôle que je me donnais, et cela à simplifier la situation. Lors du dernier bloc, 2 situations vécues par 2 personnes du groupe ont été choisies pour faire le co-développement. L’idéal aurait été de toutes les faire, mais nous étions contraints dans le temps.
En somme, une belle expérience que je recommande.
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