Un article de Diane Bérard m’a interpellé dans le Journal Les Affaires du 9 juin 2012. Il s’agissait d’une entrevue avec Jurgen Apello, auteur et entrepreneur Néerlandais. En fait, c’est plus le titre de l’article « Le changement: le gérer et le provoquer » qui m’a inspiré une réflexion plus en profondeur d’un inconfort inconscient qui dure depuis longtemps. Et si on tentait plutôt de favoriser le changement ?
Ce n’est pas l’article le problème
Au départ, ce n’est pas l’article ni les 2 participants à l’entrevue qui me posent problème. D’ailleurs, il y avait des éléments très intéressants:
- Passer de la « mauvaise » à la « bonne » gestion dépossèderait de nombreux cadres de ce qu’ils considèrent comme leur identité.
- Le gestionnaire, lui, veille à ce que les employés évoluent dans un système qui leur permet d’atteindre leur plein potentiel. Il gère ce système.
- […] si vous donnez un nom et un horizon à un projet de transformation, cela signifie qu’il aura une fin.
- Ils résistent aussi parce qu’ils sont incapables d’accomplir les nouvelles tâches qu’on attend d’eux.
C’est moi le problème
On parle de gérer le changement depuis plusieurs années déjà. Au niveau de provoquer le changement, on fait référence à Steve Jobs dans l’article. Dans ces 2 cas, j’ai l’impression qu’on force la chose, par nécessité ou par choix.
Pour ma part, je préfère parler de favoriser le changement, de créer les conditions gagnantes permettant d’engager les gens à la fois dans la définition des problèmes et dans le choix des solutions. Parce qu’au final, ce sont eux qui doivent livrer la marchandise et qui vivent avec les problèmes.
En résumé
J’ai beau dire qu’il s’agit d’une réflexion profonde – probablement parce que j’y pense depuis longtemps – c’est beaucoup plus une vision proactive. Au final, la nécessité du changement est là pour rester. Le cycle s’accélère même. Il faut savoir développer l’agilité en interne pour s’adapter continuellement.
En misant sur les gens au départ, je crois qu’on pourrait favoriser l’éclosion du changement. Ensuite, il faudrait mettre en place des processus lean axés sur la livraison de la valeur et non pas sur une hiérarchie en silos existante. Finalement, des systèmes agiles permettant d’améliorer l’expérience client et l’expérience employé viendraient compléter le tout.
Et vous, que faites-vous avec le changement ?
Bonjour Yves,
Ok, je regarde ça et je te reviens.
Mathieu