Je ne vous l’apprendrai pas – peut-être que si finalement, car je ne l’ai pas toujours su – le temps est limité. Une journée a 24 heures ou encore 1440 minutes. Chaque jour. C’est une vérité de la vie qui vaut pour tout le monde.
La différence entre ceux qui réussissent à réaliser plein de choses dans ce temps imparti et les autres: un peu de chance, un contexte favorable, des contacts, etc… mais surtout des choix. Constamment des choix, que ce soit consciemment ou non. La prise de décision est assurément l’un des éléments sur lequel on peut avoir le plus de contrôle et ce à tous les jours.
8 questions à se poser
En lisant le livre Rework de Jason Fried and David Heinemeir Hansson, j’ai découvert une série de 8 questions qui peut vous aider à déterminer si vous travaillez sur ce qui est important.
Je les traduits ici librement:
- Pourquoi faites-vous ceci ?
- Quel problème êtes-vous en train de résoudre ?
- Est-ce que c’est réellement utile ?
- Ajoutez-vous de la valeur ?
- Est-ce que cela va entraîner un changement de comportement ?
- Est-ce qu’il y a une façon plus simple d’y arriver ?
- Quoi d’autres pourriez-vous faire à la place ?
- Est-ce que ça vaut réellement l’effort ?
En entreprise – et c’est la même chose dans notre vie personnelle – nous ne prenons pas assez de temps pour nous poser ce type de questions qui permet de s’assurer de travailler sur ce qui importe le plus.
De mon côté, j’ai décidé d’imprimer ces 8 questions et de les mettre en évidence dans mon bureau. Peut-être que je n’y penserai pas toujours, mais les quelques fois où je le ferai, je sais que cela aura un grand impact. Cette notion est inhérente à une bonne gestion des priorités. Il s’agit d’ailleurs de l’un des axes de la célèbre Matrice Eisenhower.
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Bonjour Mathieu, excellent rappel avant la rentrée. Je me pose souvent les questions 1,2,3,4,5. Quant aux autres, je dois y travailler. Étrangement, j’ai l’impression que les questions 5,6,7 et 8 sont plus naturelles pour toi. Est-ce que je trompes ? Merci Mathieu.
Mathieu, permets-moi un deuxième commentaire. Ces questions sont des questions naturelles dans une réflexion de développement durable. Brigitte
En effet. Idem pour la performance durable.
Je n’aurais pas dit « naturelles », mais c’est sûr qu’elles m’interpellent beaucoup, particulièrement la 6 (façon plus simple).
Et la 5 est un constat récent de mes quinze dernières années: tu auras beau offrir le meilleur, si les gens ne l’utilisent pas, ça ne donne pas grand chose.
Merci pour ton commentaire et bonne journée.
Bonjour Mathieu,
Quelle différence fais-tu entre la 6 et la 7?
Merci
Ciao
David Cavaliere
@David La 6 consiste à trouver une autre façon – plus simple – d’arriver au même résultat. La 7 consiste à évaluer ce que vous pourriez faire d’autre à la place de cette tâche – donc investir le temps ailleurs. C’est une façon de prioriser et de remettre en perspective.
J’espère que ça répond à ta question. Merci pour ton commentaire. Bonne journée.
Bonjour
Pour la notion d’importance, j’aime bien aussi me poser la question des risques et de l’intérêt.
Y-a-t-il un risque à ne pas le faire ?
Y-a-t-il un intérêt à le faire ? (ce que l’on retrouve dans les questions d’intérêt et de valeur ajoutée)
Il s’agit en effet d’une autre façon de voir les questions. Personnellement, j’aime bien la notion de risque… qui est un problème potentiel futur. À ne pas négliger. Merci pour votre commentaire.
Merci Mathieu pour tes blogs très pertinents et amène du sens ! Dans tout ce qui se publie (et qui ressemble à du bruit), je l’apprécie beaucoup.
Merci Lucie. C’est essentiellement ma ligne éditoriale 🙂