InMail LinkedinLinkedin permet de contacter n’importe quel membre inscrit en échange d’un montant d’argent.  J’ai déjà abordé le sujet en 2012 dans mon billet Utilisation et efficacité des InMails.  J’y relatais une expérience personnelle dans le domaine du recrutement. Aujourd’hui, je vous liste 4 étapes simples pour rédiger et obtenir plus de réponses de vos courriels (InMails ou pas), que ce soit pour trouver des candidats ou des prospects via Linkedin

1- Identifier la transaction visée (DO)

La première étape avant de rédiger est d’identifier la transaction visée.  Sans direction claire, vous avez peu de chance d’obtenir des résultats.

Il ne s’agit pas de conclure une affaire, mais d’entamer une conversation.  Personne n’aime une interruption non sollicitée qui ne fait que pousser un message dans la gorge.

En une phrase, indiquez ce que vous voulez que les gens fassent suite à la lecture de votre courriel.

Voici une liste non-exhaustive de différentes transactions possibles:

  • obtenir une réponse à une question claire par retour via Linkedin
  • continuer la conversation par courriel (via Linkedin ou non)
  • suivre la page entreprise Linkedin
  • inviter à regarder son profil Linkedin
  • se connecter via Linkedin
  • planifier un rendez-vous téléphonique ou Skype
  • suivre un lien vers votre site web (landing page)
  • obtenir un courriel en échange d’un ebook, livre blanc, étude, …

Certaines transactions sont plus difficiles que d’autres à obtenir, mais sachez que dans la majorité des cas les gens sollicités iront voir votre profil.  Est-il à la hauteur et complète-t-il bien votre message ?

2- Démontrer que vous comprenez l’autre (FEEL)

Une fois que vous avez établi la transaction visée, vous devez vous mettre dans les souliers de la personne.  Vous devez démontrer que vous la comprenez.

Gardez en tête que vous la dérangez.  La réception de communications provenant des autres est l’un des 3 principaux voleurs de temps.  Vous êtes un message de plus.  Sortez du lot!

En une phrase, indiquez comment vous voulez que la personne se sente suite à la lecture de votre courriel.

Faites en sorte que les gens se disent:

« Ça fait différent.  Je sens que la personne a mis un certain temps pour me sélectionner et peaufiner son message.  Elle a compris mes besoins. »

3- Ajouter les informations essentielles (KNOW)

Vous avez indiqué clairement ce que vous attendez de la personne ciblée (DO) et vous avez démontré que vous vous intéressez à elle (FEEL).  La dernière étape est d’ajouter les informations essentielles pour que la personne passe à l’action.

En une phrase, indiquez ce que la personne doit savoir/retenir suite à la lecture de votre courriel.

Ces informations doivent faire le pont entre le FEEL et le DO.  L’erreur commune est d’en mettre beaucoup trop et de placer la personne dans un mode de réflexion…  qui fera en sorte qu’elle remettra à plus tard.

Or, le but de ses informations est de qualifier la raison d’être du message et d’inciter la personne à donner une réponse rapidement.  En plus d’être court, vous devez être clair, concis et concret.

4- Créer la curiosité dès le départ

Une fois les KNOW, FEEL, DO intégrés ensemble, vous avez votre message.  Il ne manque que l’objet du courriel.

Pour augmenter vos chances d’être lu, il ne faut pas négliger cette dernière partie.  Je conseille habituellement à mes clients de l’écrire à la fin, car l’objet vient résumer l’ensemble du message.

Puisque la personne ne vous connait pas, vous devez susciter la curiosité et être irrésistible.  Si c’est possible, essayez d’intégrer les KNOW, FEEL, DO.

En résumé

Les InMails peuvent obtenir un retour très intéressant si vos messages sont bien construits.  Idem pour les introductions, invitations et autres courriels.  En suivant les 4 étapes dans l’ordre présenté, je vous garantis des résultats supérieurs… si votre ciblage et votre offre de valeur sont à la hauteur.

Une fois le premier jet complété, relisez le et posez-vous les questions suivantes:

  • est-ce que j’utilise les mots que ma cible emploie ou des termes trop techniques (acronymes, etc.) ?
  • est-ce que je parle trop de (moi/mon entreprise/ma solution) et pas assez de ses (besoins/peurs/souffrances/désirs) ?
  • est-ce que le ton est conversationnel ?

Optimisez le message au besoin.

Bonne prospection!

Crédit photo ©Helder Almeida