Chloe-Enspiral-MontrealJ’ai rencontré Chloe Waretini à Montréal au mois de juin dernier. Tout d’abord à un atelier – où elle venait nous parler d’Enspiral, une entreprise innovante de Nouvelle-Zélande – puis à l’événement The Next Edge Festival 2015.  Aujourd’hui, je reprends les grandes lignes d’un article qu’elle a publié sur Medium et qui liste 10 façons pour mieux travailler en groupe.  Comme elle l’écrit (traduction libre): Voici ce que j’ai découvert jusqu’à présent – 5 principes et 5 pratiques qui peuvent transformer l’expérience de travailler en groupe et des initiatives collaboratives.

5 principes

  1. Pensez en fonction des intérêts du groupe si vous participez à un espace de décisions en groupe.  Pas seulement à vous en tant qu’individu.  Une question à se poser: qu’est-ce qui fait du sens ici et maintenant ?
  2. Utilisez les différents points de vue comme une ressource.  Si quelqu’un n’est pas d’accord, c’est qu’il a trouvé un problème légitime et qu’il veut le résoudre.
  3. Pratiquez la réconciliation créative.  Les compromis, c’est une situation perdant-perdant.  Trouvez ensemble une solution que personne n’aurait pu trouver seul.
  4. Les émotions sont aussi des informations. Créez des moments explicites où les gens peuvent exprimer leurs émotions.  Il s’agit d’une source précieuse d’intelligence qu’on oublie trop souvent.
  5. Les êtres humains s’épanouissent dans la flexibilité.  Travailler avec l’intelligence collective est chaotique et ne pas en tenir compte empirera les choses par la suite.

5 pratiques

  1. Faire des « check-ins » et « check-outs ».  Démarrer et finir chaque meeting en permettant à tous d’écouter ce que chacun a à dire.  Peut-être aussi simple que: « comment vous sentez-vous aujourd’hui ? » et « qu’attendez-vous de cette rencontre ? »
  2. Créer les ordres du jour collectivement.  Cela permettra de clarifier les intentions de tous au départ et de s’assurer que ce qui est réellement important pour le groupe remonte.
  3. Reprendre dans vos mots ce que vous avez compris.  Cela permet à chacun de s’assurer qu’il est bien compris et brise les dynamiques négatives (frustration, isolation, défensive, …)
  4. Chercher le dénominateur commun.  Lorsque rien ne semble ressortir à la surface, il peut être intéressant de plonger pour voir s’il n’y a pas un élément commun sur lequel bâtir.
  5. Créer un espace pour une conversation méta.  S’assurer de prendre du recul pour voir comment cela a été pendant la rencontre, pour faire ressortir ce qui fonctionnait bien et ce qu’il faut améliorer les prochaines fois.

Voici le lien vers l’article original: 10 ways to make groups work better.