Je suis allé au Webcom Montréal qui avait lieu le 16 mai 2012 au siège social de l’OACI.  Premier arrêt pour la conférence de Bertrand Duperrin: Comment améliorer l’efficacité quotidienne grâce aux principes de l’entreprise 2.0 appliqués aux flux de travail.

Définitions de social et 2.0

D’entrée de jeu, le conférencier a émis sa définition de social et 2.0:

Développer et mobiliser plus efficacement le capital social, humain et informationnel de l’entreprise dans le cadre de l’exécution des missions et tâches de chacun

Celle-ci met l’accent sur les gens plutôt que sur les processus ou les systèmes technologiques.  Un juste retour des choses qui revient de plus en plus dans le discours de plusieurs conférenciers du Lean (par exemple Norman Bodek lors du Salon des meilleures pratiques d’affaires en 2010) et du web (Boston 2011 – Conférences Entreprise 2.0).

Il faut autre chose que « peut-être un jour »

Après avoir listé les différentes missions et tâches de l’entreprise, monsieur Duperrin affirme que la plupart des initiatives ont concerné l’apprentissage, avec un impact sur le long terme.

Pour un ROI et des résultats tangibles à court terme, il faut gonfler le moteur de votre organisation et créer un impact sur l’opérationnel: plus de qualité du premier coup, plus de capacité et délais plus court.

Problèmes d’adoption en vue ?

Le « social » nécessite des changements d’habitudes et de comportements.  Monsieur Duperrin mentionne:

N’attendez pas de vos collaborateurs qu’ils fassent d’autres choses avec d’autres outils si les nouveaux outils ne les aident pas à mieux faire ce qu’ils faisaient avant.

Encore faut-il se questionner sur la nécessité de faire ce qu’ils faisaient avant, mais ça c’est autre chose.

4 défis pour l’entreprise

Après avoir mentionné l’émergence d’autre chose qu’uniquement des communautés et des réseaux sociaux (voir le slideshare plus bas), monsieur Duperrin a terminé sa présentation avec 4 défis pour l’entreprise:

  1. Changer l’ADN managérial
  2. Identifier les processus qui doivent être socialisés
  3. Faire converger les outils
  4. Faire en sorte d’avancer

En résumé

La conférence était destinée selon moi aux personnes qui se questionnent encore sur la nécessité d’emboîter le pas dans ce changement « social ».  De mon côté, étant convaincu d’avance, je n’ai pas appris grand chose.  Mais étant donné le retard criant du Québec à ce chapitre, je crois qu’il s’agissait de la bonne formule.

J’ai apprécié rencontrer et entendre Bertrand Duperrin live.  Je le suis depuis plusieurs années via son blogue et Twitter.

Au final le webcom, c’est parfois plus les rencontres et les échanges que les sujets.