Faire-partie-de-votre-reseau-linkedin

J’ai déjà écrit il y a quasiment 3 ans Faire partie de mon réseau Linkedin où j’énonçais un minimum de 2 éléments à inclure dans une invitation Linkedin.  Puis, il y a près de 2 ans, j’ai écrit Refuser une invitation Linkedin en 3 points où j’indiquais comment répondre non à une invitation.  Alors aujourd’hui, je voulais tout simplement faire le point sur le fameux « rejoindre mon réseau Linkedin », vous indiquer où j’en suis et vous montrer à quel point j’ai simplifié tout ça.


Où j’en suis

Dernièrement, j’ai plus tendance à réduire mon nombre de contacts qu’à l’augmenter, car la constante temps ne change pas alors que mon fil de nouvelles reçoit des dizaines de mises à jour par minute.

Linkedin s’oriente de plus en plus vers une plateforme de contenus – à la manière de Twitter – pour garder ses membres plus longtemps sur son site.  Entre autres choses évidemment.

Ce n’est pas ce que moi j’aurais fait.  Lorsque je vois les possibilités au niveau CRM, alors que les fonctionnalités existantes sont déficientes même avec les comptes payants, je me demande si leur slogan « Relationship matters » vaut toujours.  Viadeo a peut-être plus d’intuition puisqu’elle a acheté Pealk récemment.   J’avais d’ailleurs écrit sur cette start-up: Exploiter Linkedin au maximum avec Pealk et Pourquoi Linkedin dit désormais non à Pealk ?

Tout ça pour dire qu’avec 200 millions de membres, dont plus de 7 millions de membres au Canada, le nombre d’invitations augmente en conséquence.  Le nouvel eldorado des affaires pour le business et le recrutement, ça attire les foules.  Ce n’est pas pour me plaindre, car j’aide mes clients à apprivoiser les multiples tactiques pour y parvenir (et oui, il n’y a pas que la diffusion).  C’est un constat.

En conséquence, j’évalue que 90% des demandes ne sont pas personnalisées, alors que c’est pourtant une occasion parfaite pour se démarquer.  C’est en grande partie la faute à Linkedin puisqu’elle ne permet pas toujours de personnaliser le message (par exemple: les applications mobiles).

Merci de m’en dire plus

Avoir une bibliothèque de livres ne vous rend pas plus érudit si vous ne les avez pas lus.  Lorsqu’on choisit un livre, il y a tout d’abord un intérêt, une curiosité voire un coup de coeur pour la couverture.  Le livre évidemment n’a pas besoin de le savoir.

Pour ma part, nous sommes des êtres humains, alors je crois que c’est la moindre des choses que de spécifier un peu plus.  Pas un roman, juste quelques mots pour départager les collectionneurs de ceux qui veulent réellement créer des liens.

J’ai donc créé une réponse générique au message d’invitation générique:

Merci de m’en dire plus.  Au plaisir, Mathieu

Une alternative – ou un ajout – serait d’indiquer:

Merci de m’appeler au numéro de téléphone suivant pour discuter…

Le taux de réponse est d’environ 75%.  C’est mieux selon moi que de créer un silence en ignorant la demande.

En résumé

L’un des mes 3 mots pour 2013 était Être.  Comme dans être vrai, transparent.  Être moi.  Et bien je persiste et signe.  Dans un monde où l’information double aux 16 mois, où la tendance est à l’accumulation de contacts, où le temps et l’attention se font étirer de tous bords tous côtés, je vise toujours à bâtir un réseau de contacts solide.  Je priorise des liens qui seront mutuellement bénéfiques dans la durée.  J’ai réellement le goût de vous connaître et d’échanger.

Donc, pour faire partie de mon réseau Linkedin, merci de m’en dire plus d’accord ?  Je suis pointilleux sur ça.

Et les réponses sont tellement surprenantes parfois, cela augmente d’autant vos chances.

Et vous, quelle est votre politique d’acceptation ?

Crédit photo: © Andrey Saprykin