Voici la première des 4 révélations après 18 jours de vacances. Il faut bien l’admettre, les contraintes font partie de la vie. La première – universelle – est celle du temps, car chaque journée a un nombre fini d’heures. Ensuite, pour une majorité d’entre nous, il y a celle de l’argent. Puis une multitude d’autres suivent, certaines étant bien réelles et d’autres carrément dans la tête. Nous avons souvent le sentiment que celles-ci nous limitent, mais elles nous forcent au contraire à nous concentrer sur ce qui est réellement important et à être plus créatif. Ce billet résume ce que j’ai utilisé et comment pour venir à bout des miennes dans le cadre de mes vacances.
Contraintes de voyage
Cette année, nous avons loué un condo en Floride pour les vacances. Étant 5 au total, le coût des billets d’avion était trop élevé à mon goût pour y aller en avion. Puisque le temps n’était pas réellement une contrainte pour nous, la conclusion était simple: allons-y en automobile!
Il faut dire que nous l’avions déjà fait 3 ans plus tôt avec une Toyota Camry quasi neuve. Tout c’était bien déroulé.
Cette fois-ci, nous avions le choix entre deux véhicules, mais un seul était réellement envisageable: une Volkswagen GTI 2 portes! Oui, vous avez bien lu. D’où la notion de contraintes. On s’entend qu’en terme d’espace, c’est un peu limité même si le coffre fait 419 litres. En comparaison, une minivan fait entre 800 et 1000 litres.
L’importance en premier lieu
Dès le départ, il a fallu identifier ce qui était important. Dans mon cas, je voulais amener ma guitare, ainsi que le filet pour jouer avec les enfants au volley-ball et badminton sur la plage. Rien de moins. Plus quelques gadgets électroniques 🙂
Ensuite, nous avons convenu que chaque enfant pouvait amener une petite valise. Cela a permis a chacun d’entre eux de déterminer ce qui était important à leurs yeux. Quant à ma femme et moi, nous allions partager une grosse valise.
Certains peuvent trouver que ce sont des choix discutables. À cela, je réponds que l’importance est une notion bien personnelle. Savez-vous ce qui est important dans votre vie ?
La créativité à la rescousse
Il se peut que dans certains cas les contraintes soient trop importantes. Il faut savoir qu’une hiérarchisation existe, certaines choses ayant plus d’importance que d’autres. Dans mon cas, je savais très bien que la guitare était en dernière position.
C’est là que la créativité embarque.
Un peu à la manière d’un puzzle, j’ai placé chaque item. Je m’y suis pris à plusieurs reprises, en ayant toujours en tête la sécurité (les enfants, ça vous dit l’aller-retour avec la guitare sur les genoux ?). Et j’y suis arrivé en maximisant l’espace.
Cela semble évident au premier coup d’oeil, mais uniquement les 2 valises rouges, dans cette orientation précise, s’emboîtaient parfaitement. Toutes les autres combinaisons empêchaient la fermeture du hayon.
Ma conclusion
Pour la première fois, je n’avais pas aussi hâte de revenir à la maison. J’étais avec ma famille, ma guitare et mon ordinateur. Je suis peut-être moins sédentaire que je croyais.
Plusieurs personnes ont été surpris de voir tout ce que nous avons pu amener. Mais combien de fois amène-t-on trop de choses parce que l’espace le permet ? Je n’ai aucun regret du choix que j’ai fait.
Identifier ce qui est important a permis de choisir chaque item de façon consciente. La créativité a fait le reste pour venir à bout des contraintes. De mon côté, il s’agit de deux choses que je fais constamment et c’est peut-être pourquoi elles m’inspirent autant.
À vous de jouer! Avez-vous des anecdotes de vacances où vous avez fait fi des contraintes ?
Mathieu, as-tu attaché la guitare au toit de l’auto? Combien de fois t’en es-tu servi? Ou finalement est-elle restée à la maison?
Bonjour Marie,
non, la guitare est sous les valises. Ainsi que le filet et une multitude de souliers… J’ai joué à tous les jours, parfois jusqu’à 1 heure. Après mes enfants et ma blonde, c’est ce qui me manque le plus souvent lorsque je pars en voyage.
Merci pour ton commentaire.
Je suis tout à fait d’accord avec toi Mathieu. En mars dernier, je suis allée à Cartagena en Colombie. Comme j’ai plusieurs contraintes physiques (handicaps) et que je voulais profiter de ce voyage au maximum, il m’a fallut faire des choix judicieux et importants pour mon confort personnel. Première grande question, la température en Colombie….toujours chaud donc on oublie les vêtements à manches longues parfait. Deuxième question, mes besoins esthétiques….pas de maquillage et pas question de transporter tout ce qui est inclus dans la chambre d’hôtel donc pas de séchoir, shampoing etc… La troisième question et non la moindre si jamais je perd ou me fais voler ce dont j’ai besoin concernant mes contraintes physiques…pourrais-je trouver sur place…non puisque tout mon attirail est fait sur mesure. Donc, j’ai opter pour mon confort physique avant de penser à comment je vais me maquiller, vais-je avoir le plus beau maillot etc….non. J’ai observé une dame à l’aéroport (PET) déposer ses deux grosses valises pleines à craquer, payer un surplus de bagage et voir tout le temps et l’argent qu’elle perdait et je me suis dis…oufff…je suis bien chanceuse avec mes handicaps finalement….le pire dans tout cela est que cette même dame était dans notre avion, à notre hôtel et je l’ai vu toute la semaine en maillot de bain !! Morale du parfait voyageur….le minimum de bagage pour passer de superbes vacances !!
Merci Johanne pour ton commentaire. Et je retiens ta morale du parfait voyageur 🙂