Feu-fable-socialeLors des nuits froides, il fait toujours bon de se réunir autour d’un feu pour se réchauffer. Mais il y a différents types de feu… ou du moins, différentes façons de l’alimenter. Cette fable sociale du temps des fêtes les présente en toute simplicité.  Et comme toute bonne fable, elle nous permet d’en tirer une morale.

De l’étincelle à la flamme

Au départ, il y a l’étincelle.  Mais elle ne suffit pas.  Elle doit se retrouver dans les bonnes conditions pour devenir flamme: un milieu sec avec des matières combustibles.

La flamme ne dure qu’un temps.  Pour la maintenir, il faut l’alimenter sans cesse.

Certains utilisent de l’essence ou d’autres stratagèmes pour forcer la flamme et cela fonctionne.  Mais le coût en vaut-il la chandelle ?  Ils en sont sûrs.  Mais personnellement, cette méthode ne m’attire pas.

Certains utilisent du papier, car il brûle bien.  Mais la durée de vie du papier qui brûle est de quelques secondes, alors il faut l’alimenter continuellement.  Dès que l’on arrête, le feu s’éteint.  Il faut alors recommencer… et souffler… et souffler… C’est un travail sans fin et il faut rester tout le temps à l’affût.  Cela peut être grisant, mais l’épuisement guette à la longue.

Certains utilisent des branches de sapin ou d’épinettes, car le feu prend immédiatement en libérant beaucoup de chaleur.  Mais il s’éteint presqu’aussitôt.  Un peu comme le papier, il faut recommencer constamment.  C’est inégal la plupart du temps.

Certains utilisent du bois mou, car il prend rapidement en feu.  Il nécessite moins d’effort et offre un réconfort rapidement.  Surtout, il crée des tisons.  Lorsque le feu baisse en intensité, il suffit de rajouter quelques morceaux.

Certains utilisent du bois dur, car la chaleur est plus grande et parce que le feu dure plus longtemps.  Même s’il est plus long à démarrer, le résultat final est sans équivoque.

Sociale ?

Ceux qui réussissent à créer les plus beaux feux alternent ces méthodes au besoin pour créer et maintenir un feu agréable à regarder et qui réchauffe sans fluctuation importante.

Je crois qu’il en est de même pour nos actions sur les médias sociaux.

La flamme, c’est la passion.  Le milieu sec et les matières combustibles, ce sont les intentions du départ, la volonté et le travail initial pour réussir.  Le papier, c’est Twitter, Facebook, Linkedin et compagnie lorsqu’on ne fait que pousser du contenu.  Le bois mou, ce sont les conversations et les liens que l’on crée.  Le bois dur, c’est la valeur ajoutée que l’on apporte, peu importe sa forme.

Les gens autour, c’est la communauté que vous attirez et qui protège le feu des vents.  Quelques uns sont probablement volages et vont d’un feu à l’autre.  Mais les plus fidèles sont toujours au poste lorsque le feu est allumé.  Merci d’être là!

Et joyeux temps des fêtes!