Je viens tout juste de lire Alphabétisation: le degré zéro de l’information, par Simon Jodoin du journal Voir. J’effleurais le thème au printemps dernier, alors que l’OCDE recensait 9 compétences essentielles pour réussir au 21e siècle. Je ne suis pas un expert de la question, mais je suis préoccupé par ces statistiques. Elles m’interpellent. Je pense à l’avenir et à l’urgence d’agir.
Sauf que je n’aime pas trop l’angle d’approche pris dans cet article, comparant la fracture numérique à une « fracture alphabétique » (telle que nommée par le journaliste). J’ai l’impression qu’on tente de reléguer l’une derrière l’autre.
Il s’agit de 2 problèmes importants qui ont des interrelations. La fracture alphabétique divise les gens au niveau de l’accès aux informations. La fracture numérique divise le monde au niveau de l’accès et la création d’emplois.
D’ailleurs, qu’en est-il de l’analphabétisme des chefs d’entreprises au niveau du web ? Est-ce que c’est important ?
De ramener la fracture numérique uniquement à converser, twitter, diffuser, … et de s’en moquer (il s’agit de mon impression, pas nécessairement de l’intention de l’auteur), il me semble que c’est réducteur. Même si l’analphabétisme est un réel problème de société.
Vous en pensez quoi ?
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Simon Jodoin m’a répondu sur twitter: « @mlaferriere Les deux problèmes doivent s’affronter simultanément. => bit.ly/tclPcI ». Nous sommes donc sur la même longueur d’onde.